Belgique, le 26 mars 2020. Depuis son lancement en 2018, vingt mille jeunes, enseignants et travailleurs de jeunesse ont bénéficié du programme Erasmus+ Virtual Exchange. Les participants ont noué des liens avec des personnes originaires de pays comme l’Allemagne, la Finlande, la Libye, le Maroc, la Syrie ou la Turquie sans devoir traverser de frontières ou prendre l’avion. À l’heure où les enjeux liés à la mobilité ne cessent d’augmenter, cette initiative phare de la Commission européenne surmonte les entraves aux déplacements et contribue à l’atténuation du changement climatique en proposant une alternative aux échanges physiques.
Erasmus+ Virtual Exchange comble les fractures culturelles et offre aux participants la chance de découvrir un un éventail varié de convictions et de perceptions du monde différentes. De part sa vaste portée, qui s’étend bien au-delà des frontières de l’Europe, il permet de découvrir des méthodes d’enseignements innovantes et des programmes éducatifs novateurs basés sur des principes du travail collaboratif. Sara, éducatrice et participante à la formation en facilitation d’Erasmus+ Virtual Exchange, met en avant la valeur ajoutée de ce projet :
« Erasmus+ Virtual Exchange est un programme dont la pertinence, les avantages et l’intérêt éducatif sont sans commune mesure. En raison de l’épidémie du coronavirus, l’Italie a suspendu les cours dans les établissements et a demandé aux enseignants de se tourner vers des espaces virtuels qui n’offrent aucune interaction en temps réel. Erasmus+ Virtual Exchange stimule le développement des liens sociaux, des compétences culturelles et de l’empathie, ce qui débouche sur plus de compréhension et de tolérance mutuelles. Il allie autonomisation, enrichissement et divertissement ! »
Le rapport « Erasmus+ Virtual Exchange 2018-2019 Achievements Report » apporte de solides preuves quant à l’impact du projet. Les échanges en ligne ont permis aux jeunes d’acquérir des compétences clés pour améliorer leur employabilité (communication interculturelle, esprit critique, éducation aux médias, compétences numériques, etc.). Une large majorité des participants (71 %) ont noué des liens positifs et déterminants avec leurs pairs issus de différents pays/régions en participant à l’une des activités du projet Erasmus+ Virtual Exchange. Pas moins de 91 % d’entre eux ont estimé que ce qu’ils avaient appris des personnes issues d’autres pays était positif, et parmi ceux-ci, 31 % ont constaté un changement significatif par rapport à leurs opinions antérieures.
Erasmus+ Virtual Exchange est un outil accessible et novateur qui vient enrichir et élargir la portée du programme Erasmus+. Les jeunes se rencontrent une fois par semaine dans un espace d’apprentissage en ligne. Au total, des participants de 44 nationalités différentes sont ainsi mis en contact afin de participer à des débats encadrés par un facilitateur et dédiés à des enjeux mondiaux qui leur tiennent à cœur. Ces échanges virtuels exploitent la technologie afin de développer des compétences et des comportements essentiels à tout dialogue interculturel digne de ce nom, comme la curiosité, l’empathie et la prise de conscience des préjugés et des stéréotypes.
Le projet Erasmus+ Virtual Exchange est établi dans le cadre d’un contrat avec l’Agence exécutive « Éducation, audiovisuel et culture », est financé par l’Union européenne et est mis en œuvre par un consortium composé des organisations Search for Common Ground, la Fondation Anna Lindh, UNIMED, la Fondation Sharing Perspectives, Soliya, UNICollaboration, Kiron Open Higher Education, et Migration Matters.
Pour plus d’informations :
Contact : Responsable de la communication : ana.martin@annalindhfoundation.org,
Site web : https://europa.eu/youth/erasmusvirtual
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